Ateliers d’enquête politique dans le travail social et les pratiques de soin. ASLB Bruxelles Laïque

Pour justifier notre intérêt pour l’enquête on pourrait invoquer en premier lieu le sentiment largement diffus d’une dépossession des formes d’agir collectifs en mesure de faire face à l’accélération d’un ordre des choses destructeur. Pour certains, avec la mauvaise foi caractéristique des gouvernants ou des journalistes, ces sentiment d’injustice, de colère, de dégout ne peuvent être perçus que comme un ressentiment « populiste ». Nous dirons, au contraire, qu’ils invitent à la mise en commun d’un travail d’enquête politique populaire pour explorer, au plus près de la vie ordinaire, ce qui peut être l’occasion d’un partage.

Qualifier ce travail d’enquête de politique est donc une manière de répondre à la violence et à l’indignité de la situation actuelle. On sait des formes de gouvernement actuelles qu’elles ne considèrent la diversité des résistances qui leur sont opposées comme un conflit mais seulement comme un désordre, une inadaptation, une déviance face auxquelles il faut répondre par des actions policières. Dans la prétention à administrer l’économie sans litige, il n’y aurait plus lieu d’évoquer des conflits politiques, mais des formes de gestion et in fine de pacification du monde social.

Il y a donc un rapport antagoniste entre des politiques, celle des militants de l’économie et celles, plurielles, de ceux qui agissent pour la réappropriation d’un agir collectif. C’est-à-dire ceux qui refusent l’inégalité, l’injustice et l’écrasement des manières différentes de vivre et de se rapporter au monde. A la soumission exigée aux processus d’exploitation et d’expropriation, au mouvement de régression stupéfiante à l’égard de ce qu’on a appelé pendant des décennies des formes de protection sociale, s’ajoute la destruction de nos milieux de vie à une échelle inconnue jusqu’aujourd’hui. Essayer d’être des habitants d’une planète» (ce qui suppose la coexistence avec d’autres êtres ayant leurs propres modes d’existence), et non plus des « occupants »  nous rend aujourd’hui témoins d’un désastre que certains appellent « anthropique ». On serait entrés dans l’ère de l’anthropocène, signifiant par là que les actions des humains, captifs de la globalisation du régime capitaliste, ont déjà bouleversé les équilibres climatologiques et géo-biologiques de la planète entière d’une manière irréversible et aux conséquences imprévisibles.

A cette impuissance face à une gouvernementalité qui prétend se légitimer par le seul rituel vide des élections, par la gestion du désastre soutenue par des experts, censée être inaccessible au commun du mortel habitant cette Terre, nous proposons d’y répondre par une relocalisation de la politique qui nous permette de nous réapproprier des manières hétérogènes de vivre ensemble. La politique de l’enquête apparait alors comme ce qu’on peut opposer à une guerre de pacification.

L’enquête (politique).

Le travail d’enquête dont nous proposons d’ouvrir un chantier reposera sur une mise en situation des problèmes que nous voulons aborder. D’abord il s’agira de considérer que ce travail d’enquête ne peut se soutenir d’une quelconque idée d’extériorité de la part de l’enquêteur : ce n’est pas l’abord théoricien d’un problème qui sera mis en avant mais l’expérience d’une rencontre avec ceux qui vivent un problème singulier. Certes, l’expérience ne se limite pas au ressenti, aux affects qui l’accompagnent, au monde des perceptions qui sont activées, elle repose aussi sur des manières de « penser » la situation. Mais il s’agira de produire des manières de penser qui nous fassent sentir la situation, de telle sorte que le travail de théorisation ne devienne pas le prétexte d’une mise à distance de l’expérience. Le travail de pensée qu’il faudrait mener collectivement prendra soin des effets que cette pensée peut avoir sur ceux qui vivent la situation. La pensée sera un geste de réciprocité, comme une conversation : il n’y a pas d’un côté ceux qui pensent et de l’autre ceux qui « éprouvent » mais des manières diverses de penser ce qui est vécu et d’éprouver la pensée. On le sait : certaines formes de pensée sociologique, clinique, historique, géographique, agissent en surplomb et deviennent de nouvelles formes de capture, souvent au service des logiques d’administration du social ou de l’écologie dans ce qui est simplement considéré comme les effets collatéraux de l’économie. L’enquêteur est aussi un être en situation, il occupe une position, il ne peut faire valoir aucune innocence originaire. Il ne saurait-être, si on emprunte les mots de Donna Haraway, un témoin modeste de l’objectivité des processus qu’il aurait à charge de dévoiler.

Dans ce sens l’enquête politique est aussi une enquête des potentiels que toute situation porte en elle, des actualisations indéterminées car contenues dans les rencontres qui en opèrent l’effectivité. « La rencontre ne se justifie que de la nécessité nouvelle qu’elle a établie », disait Foucault dans Surveiller et punir. Et comme le disait autrement Félix Guattari, à propos des univers assistantiels et de leurs institutions, il ne s’agit pas, surtout pas, ni d’interpréter ni de donner « sens » à un problème, à un « symptôme », mais de les processualiser, d’en susciter des devenirs qui ouvrent de nouveaux problèmes communs pour sortir des logiques autoréférentielles. On pourrait étendre cette propédeutique à la question de l’enquête. Le commun c’est la virtualité des devenirs autres auxquels nous appartenons dans le mouvement de notre existence relationnelle. Il n’est pas une quête d’identité (surtout celle des autres) mais un travail permanent de composition, et parfois une improbable traduction entre les différences qui nous traversent individuellement et collectivement. Le commun, pour paradoxal que cela puisse paraître, est un travail sur la différence sans possibilité de synthèse : il peut y avoir de l’impartageable dans le commun, mais c’est alors un impartageable amical qu’il s’agit de récréer.

C’est dans ce sens que nous accorderons la plus grande importance à une réflexion pratique sur les dispositifs en tant qu’ils permettent l’effectuation des devenirs, des manières d’être qui dépendent des rencontres.

Dispositifs

Brièvement, on pourrait dire des dispositifs qu’ils sont l’agencement d’éléments qui promeuvent des manières singulières de subjectivation en tant qu’ils sont des manières d’être en relation. Bien sur, c’est par des dispositifs que s’instituent des formes de gouvernements de conduites. Mais c’est aussi par d’autres dispositifs que celles-ci peuvent entrer en résistance avec le lien social prescrit.

Prenons un exemple : les nouveaux dispositifs de contrôle des « bénéficiaires » d’allocations sociales. Ils sont traversés par les lignes de force d’une histoire ouvrière, avec ses attachements à la « valeur » travail qui facilitent la culpabilisation de celui qui n’en a plus. Il y a aussi un discours légitimant la notion de dette, elle-même assise sur une version d’Etat d’un bien commun abstrait, qui à son tour se justifie du couplage des notions juridiques et morales autour des « droits » et des « devoirs » comme ciment du lien social. Et il y a encore une sociologie de la géographie urbaine qui assigne des parties de la population à une certaine manière d’habiter la métropole dont l’opacité justifie des formes de suspicion (« les prolos désaffiliés, les immigrés pauvres, c’est connu, ça triche »). Il y des psychologues censés déterminer la vérité de la plainte, et puis la nécessité d’une réparation. Et il y a des travailleurs sociaux qui sont là pour que les « victimes de la crise » puissent « mettre des mots sur leur souffrance », pour qu’ils deviennent à nouveau compétents. Et tout ceci dans un lieu donné : des lieux institutionnels comme autant d’espaces organisés pour mettre à distance les professionnels « du social » et les « allocataires », pour neutraliser la communauté d’expérience entre ceux-ci. Et encore des rythmes : les allocations qui tombent tous les mois, la contrainte de prouver son activisme pour en être méritant… Tout un pastoralisme alternant avec une vision policière de la sanction (« pour le bien de l’usager »). Mais il y a aussi dans ces dispositifs des lignes de fuite possibles : des alliances entre des usagers et des professionnels qui, eux aussi à leur tour, sont de plus en plus précarisés, soumis à leur tour à l’évaluation de leur travail, de leur implication dans les programmes d’insertion. Des collectifs de chômeurs et précaires peuvent émerger qui reconstituent une nouvelle figure politique, par exemple en menant des occupations d’administrations, en organisant des formes collectives d’auto-défense face aux sanctions administratives, en se rencontrant simplement pour se raconter des histoires. Autant d’effractions aux logiques d’assignation des rôles de chacun dans les espaces institutionnels… Et il y a encore des relations dans les dispositifs d’accueil, coexistant ou en opposition à leur logique de contrôle, qui font surgir une communauté d’expérience : tous ces moments où un travailleur social prend soin de quelqu’un en détresse, se laisse surprendre par une histoire.

Les dispositifs sont composés d’éléments historiques, géographiques, spatiaux, temporels, affectifs… On concevra un dispositif comme une singulière mise en rapport de tous ces éléments vécus ; et des manières d’être dans le monde qui en découlent. Mais les dispositifs, comme le disait Deleuze à propos du travail généalogique de Foucault, ce sont aussi des artefacts par lesquels nous devenons, nous devenons « autres » que ce que nous sommes déjà. Les dispositifs sont ce par quoi s’opère l’actualisation d’autres devenirs. Il y a une inventivité de la part des institutions de pouvoir pour innover dans la conception des dispositifs de contrôle. Et puis, il y a nos inventions pour fabriquer d’autres dispositifs, des contre-dispositifs pourrait-on dire, qui peuvent acquérir un caractère politique, antagoniste ou simplement incompatible avec les logiques d’intégration à l’économie ou à la normativité édictée par les moralismes d’Etat.

On pourrait évoquer un autre exemple. Longtemps les dispositifs de soin adressés aux usagers des drogues, ont été dominés par le paradigme introspectif de la psychanalyse. Dans le plus grand désintérêt pour les relations plurielles des drogués aux différentes substances, il s’agissait à partir d’un cadre théorique très restrictif de conduire ceux-là à un certain mode de pathologisation de leur expérience. Que cette vision du soin, truffé de maîtres mots (personnalité perverse narcissique, relation d’objet fétichiste, etc…) ait pu cohabiter sans encombre avec une version punitive, guerrière à l’égard des usages et des usagers des drogues, associée à une machinerie policière et à un appareillage législatif d’exception, n’a pas semblé troubler particulièrement la plupart des psychanalystes (il suffit de songer à la fameuse « injonction thérapeutique ») qui colonisèrent jusqu’aux années 90 le champ du soin adressé aux usagers des drogues. L’émergence d’un contre-dispositif, celui des collectifs d’autosupport d’usagers des drogues, viendra mettre en crise ces savoirs en surplomb. Ils s’accompagneront bientôt, en France avec beaucoup de retard, de programmes publics de réductions des risques. Ces collectifs, faisant valoir un partage de l’expérience psychoactive, produiront des nouveaux savoirs sur les drogues, sur les modes de consommation, sur des formes d’entre-aide face à cette expérience hasardeuse. Bref, des contre-expertises mais aussi des positions politiques anti-prohibitionnistes permettant de faire face à l’assignation du toxico à la psychopathologie et à une déviance punissable par la loi. Mais déjà, dans le creuset de la réduction des risques, des nouveaux dispositifs de gouvernement s’amorcent : surmédicalisation des usages avec la nouvelle petite biologie de la substitution soutenue par les laboratoires pharmaceutiques, alliance avec les protocoles des nouvelles thérapies cognitivo-comportementalistes (les TCC). Il ne s’agit plus de l’introspection doloriste chère aux cliniciens de l’inconscient mais de l’optimisme béat des nouveaux thérapeutes des compétences, affirmant que tout usager peut devenir un bon petit gestionnaire de sa dépendance. L’expertise de l’usager est alors capturée dans le but d’une bonne adaptation à la situation. Plus question des collectifs engagés dans des luttes antiprohibitionistes pour changer cette situation, ni dans le partage et la traduction de l’expérience psychoactive mais seulement de coping, de gestion, d’une logique de gains et de pertes, de débrouille individuelle suscitée par des thérapeutes empathiques…

Les contre-dispositifs dont il sera question demandent donc des récits d’expérience. Ou plus exactement des « retours » d’expérience : comment raconter à d’autres, situés dans d’autres mondes, des histoires qui nous fassent sentir l’importance et les impasses de ce qui est vécu ? Comment réinscrire cette expérience dans une géographie matérielle, existentielle, traversée par d’autres lignes de force ? Comment à partir de ces dispositifs peut avoir lieu la reconfiguration d’un antagonisme politique qui n’exige plus des programmes d’émancipation abstraits?

Métropole. Interstices. Le travail social et le soin.

Le cadre général que nous nous donnerons est celui de la métropole. On considérera la métropole comme circulation et comme stase, comme régulation des flux et comme fixation des nœuds du pouvoir. La métropole est une géographie spatiale dans laquelle s’articulent des processus qui instaurent l’administration d’une temporalité policière : mobilité de la force de travail, circulation de la marchandise, évaluation des formes de vie. Toute une mise en visibilité de la valeur des êtres, des choses et des lieux par laquelle doit s’instituer, contre la « communauté confuse », comme le dit Foucault à propos des pestiférés du XVIème siècle, la transparence de la communauté fictive d’un bien commun général et abstrait.

Mais la métropole a aussi des zones, des mobilités et des expériences collectives opaques à la valorisation. Elle se compose d’une multiplicité de formes de communauté, de fragments. Et laisse apparaître des fissures, des interstices ingouvernables.

La vie d’un quartier ou d’un village métropolitain (car il n’y a plus lieu à opérer une division nette entre ville et campagne), ne saurait pas se résumer aux traductions en signes du bien vivre opérées par les administrations de la mairie, des services sociaux, des commissariats de police. Elles ne se résument pas aux équipements sportifs pour garder la forme ou attirer des foules, ni à ses attraits touristiques, culturels ou de loisirs programmés, ni aux supermarchés ou s’entassent des marchandises, ni aux aménagements urbains écologiques étroitement liés aux programmes de spéculation immobilière. Un quartier est aussi composé de communautés inqualifiables et inquantifiables, celles de l’immigration, légales ou « illégales » car ce n’est pas seulement de leur nombre dont il est question mais des mondes qu’elles transportent. Il y a dans la vie d’un quartier la sédimentation d’histoires prolétariennes, des pratiques religieuses invisibilisées, des guérisseurs hors circuit médical, des réseaux de dealers, du travail au noir, des échanges non monétarisés, des friches aux usages multiples, des formes invisibles de solidarité et d’entraide, des occupations illégales de maisons, des organisations collectives qui conspirent et résistent… La métropole est ainsi le lieu des communautés singulières qui s’opposent à ce qu’on peut appeler la population comme globalité à gouverner.

La métropole est le lieu des contrastes ingérables d’où peuvent surgir simultanément des formes d’action politiques et l’occasion d‘une attention portée à la différence. Qui peut ignorer aujourd’hui le contraste saisissant entre des espaces urbains en « reconversion verte », sortes de parcs à thèmes hygiénistes (coulées vertes, pistes cyclables, tri des déchets…) et la prolifération de bidonvilles dans les interstices urbains, entre un centre ville muséifié et la présence de foules d’errants sans abri, entre un centre d’affaires télé-surveillé ou une quelconque zone commerciale et, à quelques encablures de là, des espaces concentrationnaires pour des étrangers pauvres qu’on appelle des « sans papiers » ?

C’est dans la métropole comme cristallisation de la gouvernance, que se déploie l’arrogance des gens de pouvoir qui édictent ce que doit être une bonne intégration sociale, les bonnes manières de vivre et d’occuper l’espace, ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas, ce qui doit être invisible ou même détruit… Cette politique, car elle en est une, repose aussi sur le discrédit et les pires suspicions portés sur des communautés ayant leurs propres formes d’invention de la vie collective : les migrants en premier lieu, aujourd’hui particulièrement les musulman(e)s ou encore les Rroms.

Ces contrastes, comme autant de figurations dystopiques de l’utopie capitaliste, dessinées par des institutions intimement liées à ceux qu’on n’hésitera plus à appeler les militants de l’économie, peuvent être déclinées jusqu’au vertige. Elles constituent le prétexte du Grand Récit qui prétend raconter ce qu’est l’intérêt général abstrait, exigeant des formes d’individuation normatives dont on ne peut rien dire sinon à partir des figures en négatif (l’étranger, le jeune anomique et l’ouvrier déclassé non insérable, le drogué et le Rrom récalcitrant à toute intégration, ou le musulman supposé fanatique…).

Notre proposition est une invitation à se retrouver autour d’un travail de mise en résonance entre des expérimentations, des manières d’être attentifs à des mondes hétérogènes et des formes de résistance. Il est urgent de ralentir, de nous attarder sur des situations concrètes où peuvent s’effectuer des processus de réappropriation de l’expérience collective. Il est urgent de construire d’autres récits et des traductions entre les différents mondes où ceux-ci émergent.

Des luttes, des révoltes, ici et là, ont lieu. Mais aussi des expériences qui ne s’énoncent pas comme politiques, qui discrètement, sans bruit, prennent à bras le corps la rencontre avec ce qui est censé n’être que des anomalies. C’est le cas des travailleurs sociaux et ceux qui travaillent autour du soin.

C’est là où une réflexion sur le travail social, le partage d’autres manières de penser l’accueil, l’hospitalité, le soin programmé dans les institutions mais aussi en dehors de celles-ci, acquièrent toute son importance. Le travail social et les pratiques soignantes, dans leur instabilité constitutive, peuvent être considérés comme un véritable pharmakon. Tantôt lieux du surcodage, du contrôle, d’assignation, de l’évaluation, de l’intégration normative. Tantôt lieux d’invention des rapports concrets avec l’anomalie, l’esseulement, l’arrachement à la communauté, la multiplicité des mondes qui se logent dans des interstices de la métropole. Certes, les travailleurs sociaux et les soignants, pour peu que cette distinction vaille la peine d’être soulignée, éprouvons des impasses, nous livrons parfois à des compromissions.

Mais nous développons aussi des ruses, des formes de défection et de conflit. Il y a quelques semaines, pas loin d’un centre cogéré par des sans abris et des travailleurs sociaux à Toulouse issu d’une histoire de luttes, d’autres travailleurs sociaux ont occupé le Conseil Général pour s’opposer à la restriction de l’accueil des mineurs sans papiers par l’Aide sociale à l’enfance. De nouvelles alliances, même précaires, sont possibles. Elles peuvent émerger de l’expérience concrète et singulière des rencontres qui produisent des nouvelles formes de communauté.

C’est de tout cela qu’il faudrait parler au travers un travail d’enquête politique. « Ici je suis et ne peux pas m’en empêcher ».

Nous proposons, concrètement, de nous rencontrer une fois par mois, travailleurs sociaux, soignants mais aussi personnes ou collectifs engagés d’une manière ou d’une autre en dehors des institutions, dans des expérimentations et des luttes.

Nous nous intéresserons à trois axes : les formes d’auto-support et d’entraide, les pratiques de création des lieux alternatifs et la mise en relation de ceux qui travaillent dans les institutions sociales et de la santé et ceux qui agissent en dehors des du champ institutionnel.

Il s’agira de produire par des récits impliqués des « retours d’expérience », de partager des situations d’impasse mais aussi des projets. Bref, de créer des liens pour nous réapproprier collectivement des nouvelles pratiques.

La première rencontre aura lieu le 23 mars, à partir de 13h30, dans la salle de conférences de Bruxelles Laïque, Avenue de Stalingrad, 18-20 à 1000 Bruxelles. Mail : bruxelles.laique@laicite.be

Ces rencontres auront lieu par la suite une fois par mois.

Josep Rafanell i Orra, Juliette Béguin, Cédric Tolley.

images